mercredi 27 mai 2015

Cours Moyen REVISIONS - Dictée N°6: La Bible (Alphonse de Lamartine) - ces/ses - ce/se

Révisions :

Distinction entre :

l'adjectif démonstratif ces
et l'adjectif possessif ses

et

le pronom démonstratif ce
et le pronom personnel se




Revoir les leçons suivantes : 












Ma mère avait reçu de sa mère au lit de mort une belle Bible de Royaumont, dans laquelle elle m'apprenait à lire quand j'étais petit enfant. Cette bible avait, à toutes les pages, des gravures de sujets sacrés : c'était Sara, c'était Tobie et son ange ; c'était Joseph ou Samuel ; c'étaient ces montagnes où Dieu descendait ; c'étaient ces déserts où les anges venaient montrer à Agar la source cachée pour ranimer son pauvre enfant banni et mourant de soif ; c'étaient ces fleuves qui sortaient du paradis terrestre ; c'était ce ciel où l'on voyait descendre et monter les anges sur l'échelle de Jacob ; c'étaient surtout ces belles scènes patriarcales où la nature solennelle et primitive de l'Orient était mêlée à tous les actes de la vie simple et merveilleuse des premiers hommes. Quand j'avais bien récité ma leçon et lu à peu près sans faute une demi-page de l'histoire sainte, ma mère découvrait la gravure, et, tenant le livre ouvert sur ses genoux, me la faisait contempler pour récompense. La vue de ces gravures, les explications de ma mère, ses commentaires poétiques, m'inspirèrent dès ma plus tendre enfance des goûts bibliques que j'ai toujours conservés.






Exercice : 

Dans la dictée
souligner en vert : l'adjectif démonstratif ces
souligner en violet : l'adjectif possessif ses


souligner en marron : le pronom démonstratif ce
souligner en bleu :  le pronom personnel se






mardi 26 mai 2015

Premières dictées - Dictée N°37 (o = au)




O = au










Aurélie ira au bal.




Il parla à son auditoire.









L'aubépine fleurira.








Auguste se lèvera à l'aube.







Augustin aura soin de lui écrire.








Augustin ira d'Autun à Auch.










Un auteur autrichien fera un livre sur l'Autriche.







La chaumière sera couverte de chaume.








Le chaudron est sur le feu.






La soupe est chaude.











Premières dictées - Dictée N°36










Donnez-moi une épingle.



Apportez-moi cette boîte.




Ce limaçon est sorti de sa coquille.




Rémi a retrouvé son chat ; il était dans la cave.




Le chien de Lisa joue dans le jardin.






lundi 4 mai 2015

Cours Moyen - Dictée N°58 : Le laurier-rose et l'oranger






Laurier-rose





Le laurier-rose et l'oranger







Un laurier-rose et un oranger vivaient ensemble dans un même jardin. Ils vivaient ensemble, mais non en bonne intelligence ; car le laurier-rose retirait toujours ses branches lorsque le vent poussait vers lui celles de l'oranger ; et, tandis que toutes les fleurs s'épanouissaient gaiement aux rayons du soleil, le laurier penchait tristement ses feuilles comme si le froid l'avait touché.

Une petite fleur de mauve qui croissait à ses pieds, et qui était sa confidente et son amie, lui demanda le sujet de sa tristesse. L'arbuste qui savait qu'on peut espérer quelque soulagement en confiant ses peines, se tourna vers la petite plante pour lui en révéler le secret :

"Voyez, lui dit-il, cet oranger qui est là, à mes côtés : nous sommes nés sous le même climat, on nous a transplantés en même temps ; nous semblions destinés aux mêmes faveurs, et nous fûmes réunis, en effet, le même jour dans le salon de notre maîtresse. Mais le lendemain, l'oranger seul fut rappelé dans ce salon d'où je semble avoir été chassé pour toujours. Maintenant je me demande sans cesse pourquoi j'ai été forcé de céder la place à cet arbuste dont les fleurs sont moins belles que les miennes, dont les feuilles ont une coupe moins gracieuse et moins élégante. Ne devrais-je pas au contraire régner ici par la beauté ? Répondez.

- Oui, je répondrai, dit la petite plante, mais je répondrai en amie. Ecoutez : on recherche l'oranger dans les salons parce que son odeur est bienfaisante et sa feuille utile : on vous éloigne parce que votre odeur est malfaisante et votre feuille poison."






Oranger








jeudi 16 avril 2015

Premières dictées - Dictée N°35 (i = y)

I = Y











J'irai de Cluny à Lyon.



Une voiture va de Bondy à Livry.



Il découvrira le mystère.



La reine a été la dernière souveraine de sa dynastie.



Il joue de la lyre.




La feuille de l'yèble a une odeur forte.



Yèble : Petit sureau à tige herbacée et à fleurs ombellées, blanches ou rosées, produisant des baies noires (jadis utilisées comme teinture ou pour colorer le vin), dont les propriétés médicinales sont voisines de celles du sureau noir.











Cours Moyen - Dictée à corriger N°7

Cette dictée contient 8 fautes d’orthographe grammaticale






Le Rouge-Gorge






Pendant l'hiver, un rouge-george se présenta à la fenêtre d'un laboureur, comme pour demandé l'hospitalité. Le laboureur, répondant à la confiance du petit oiseau, ouvri la fenêtre le recut avec bonté. Le rouge-gorge passa tout l'hiver dans la maison, ramassant les miette de pain, bequetant les débris qui tombaient de la table : les enfants l'aimait beaucoup.

Mais au printemps lorsque les haies se couvrirent de feuilles, le laboureur ouvrit la fenêtre, et son petit oiseau s'envola dans le bois voisin, où il batit son nid et chanta sa joyeuse chanson.








Dictée corrigée





Le Rouge-Gorge






Pendant l'hiver, un rouge-gorge se présenta à la fenêtre d'un laboureur, comme pour demander l'hospitalité. Le laboureur, répondant à la confiance du petit oiseau, ouvrit la fenêtre le reçut avec bonté. Le rouge-gorge passa tout l'hiver dans la maison, ramassant les miettes de pain, becquetant les débris qui tombaient de la table : les enfants l'aimaient beaucoup.

Mais au printemps lorsque les haies se couvrirent de feuilles, le laboureur ouvrit la fenêtre, et son petit oiseau s'envola dans le bois voisin, où il bâtit son nid et chanta sa joyeuse chanson.



mercredi 15 avril 2015

Cours Moyen - Dictée N°57 : Une tempête (4)



Avant de faire la dictée revoir :

1) Remarques sur les verbes du 1er groupe en ier-yer-eler-eter


Henry Scott Tuke







Une tempête


A chaque seconde, nous croyions toucher à notre dernier moment ; éperdus, hors de nous, nous priions à genoux et nous suppliions le capitaine de ne pas nous laisser périr, comme si le brave marin eût entre les mains de quoi nous sauver. Mais lui-même, hélas ! se sent désarmé devant cette force aveugle de la tempête qui balaye, qui renverse et broie tout sur son passage. "Donnez-moi, disait-il, un moyen, si vous en connaissez un, pour que je l'essaye ; Dieu m'est témoin que je payerais volontiers votre sûreté de tout mon sang." Un vieux matelot, à ce moment, vient lui parler à l'oreille, et le capitaine pâlit. Il hésitait ; mais le matelot redoubla d'instances, et sa proposition, téméraire peut-être, fut enfin agréée. En un clin d'oeil, le vaisseau déploie tout ce qui lui reste de voiles : nous nous noierons, ou nous passerons. Une minute s'écoula, longue, pour nous, comme un siècle ; nous courbions la tête et nous ployions les reins, comme sous le coup de la mort déjà présente, sentant que l'une de ces montagnes d'eau que nous voyions venir nous délivrerait ou nous tuerait tous. Elle vint et nous délivra ; sous le double effort du vent et de la vague, la quille du vaisseau glissa en criant sur le banc de sable, et le dépassa. Un moment après, nous voguions dans les eaux encore furieuses, mais désormais impuissantes.


jeudi 9 avril 2015

Cours Moyen - Dictée N°56 : Une tempête (3)



Une tempête




C'en était fait : nous touchions sur un banc de sable. En ce moment la tempête redouble ; le tonnerre gronde ; l'éclair étincelle et sillonne les nuées livides ; les vagues, courtes et pressées, ressemblent à une meute d'animaux furieux qui harcèlent le navire ; elles jettent sur le pont des masses d'eau et de sable qui s'amoncellent un instant pour être violemment chassées l'instant d'après. De minute en minute, nous sentions, sous un puissant effort, la quille s'enfoncer plus profondément, et les parois craqueter avec un bruit sinistre. Oh ! qu'en pareils moments on fait bon marché des promesses de la fortune, et de quel prix on achèterait un peu de repos et d'espérance ! Aux cris des matelots qui s'appellent entre eux, au grincement des mâts qui chancellent, au sifflement aigu des cordages tendus par le vent, se mêlent nos voix désespérées, qui se désolent et se lamentent.

Cours Moyen - Dictée N° 55 : Une tempête (2)







A peine le vaisseau a-t-il viré de bord, qu'une énorme vague le soulève, en frappant sa proue, qui se couvre comme d'une montagne d'eau. "Amène la grande voile !" crie le capitaine. Les matelots, tout hardis qu'ils sont, hésitent un instant ; il réitère son ordre. Il était temps qu'on lui obéit ; une seconde plus tard peut-être, le mât eût cédé à l'effort du vent. Debout près du gouvernail, le capitaine cherche à régler, avec le peu de voiles qui restent, la marche du bâtiment : tantôt il considère fixement l'horizon de plus en plus noir ; tantôt il se promène à grands pas, comme pour abréger les moments et modérer son inquiétude. Un mortel effroi règne dans tous les coeurs ; nul ne sait s'il a encore une heure de vie à espérer. Tout à coup, une vague s'élève plus haute que les autres et pousse violemment le flanc du navire : un craquement se fait entendre. "Que Dieu nous protège !" crient les matelots.

Cours Moyen - Dictée N°54 : Une tempête (1)





Une tempête





Depuis huit jours, la mer berçait doucement le vaisseau, qui s'avançait, longeant les côtes, vers le terme si ardemment désiré de notre voyage. Mais, le neuvième jour de la traversée, vers midi, nous vîmes tout à coup le soleil qui s'effaçait peu à peu, et l'azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, qui se chargeait d'une sorte de lumière louche et troublée. Des sillons de couleur de plomb s'allongeaient sans fin dans une mer pesante et morte : des goélands, présageant la tempête, rasaient le pont du navire de leurs larges ailes, et par moments plongeaient sous la vague. Le capitaine songea un instant à gagner la rive, jugeant, pas l'aspect des côtes, que nous y pourrions trouver quelque port. Nous changeâmes donc de route, et le vaisseau, prêtant le flanc à la brise, de plus en plus forte, commença à se balancer lentement de l'avant à l'arrière, s'enfonçant, à chaque fois, plus profondément entre les lames épaisses. Nous ne tardâmes pas à voir que l'orage nous devançait, et un nouvel ordre du capitaine nous annonça bientôt qu'il fallait reprendre la haute mer.







jeudi 5 février 2015

Cours Moyen - Dictée N°53 : L'hiver à la campagne (Henri de Latouche)





Peder Mork Monsted



L'hiver à la campagne





Connaissez-vous le spectacle imposant que présente la campagne au mois de novembre ? Venez voir étinceler les beaux diamants du givre, entendre la majestueuse colère des vents à travers les champs dépouillés. Dans les bois, que vous croyez déshérités de toute végétation, le lierre fait verdoyer ses nombreuses colonnes ; le sol s'émaille de mousses variées ; l'ajonc s'élance entouré d'épines ; il écarte les glaçons pour fleurir, comme la pensée consolante d'une autre vie écarte les chagrins amers de ce monde. Enfin, admirez au-dessus de vos têtes une végétation aérienne et pleine de mystère : c'est le gui druidique avec ses fruits sans fleurs, ses fruits qui composent un bouquet divisé par trois perles aussi transparentes et aussi blanches que celles des sultanes. A votre retour, la veillée, le charme des lectures, le récit des antiques histoires. C'est l'heure où le petit fagot devient le soleil du foyer ; le pauvre grillon, le rossignol des nuits d'hiver. Au milieu de cette douce tranquillité, la vie s'écoule sans amertume, et l'on voit arriver la mort sans l'appeler ni la craindre.


Henri de Larouche






Du gui



mercredi 4 février 2015

Premières dictées - Dictée N°34 (e = oeu / e = ue / e = oe)

e = oeu

e = ue

e = oe




La poule a pondu un oeuf.



Ma soeur fera un voeu.


Antoine conduira son boeuf à l'étable.


Ma mère fera une oeuvre de charité.


Ma soeur cueille une fleur.


Mon frère a cueilli une prune.


On recueille la fleur de tilleul.


Ma soeur jeta une oeillade furtive sur son amie.


Antoine détacha un oeilleton de l'arbuste.




mercredi 21 janvier 2015

Premières dictées - Dictée N°33 (ille - aille - eille )



ille

aille


eille
















Une bouteille d'eau.

Lina aime les groseilles.

Anatole se réveille.




La poule fouille la paille.


La volaille sera rôtie.

Caroline se cogna le coude à la muraille.

Papa a taillé la vigne.





Rémy a vu une jolie chenille.

La famille de Line ira à Paris.


Rémy a acheté des billes.