Le grand-père
.... Le matin, s’il n’était pas levé, tout le monde l’attendait. On savait qu’à son petit déjeuner, il finissait les restes de la veille : poulet, rôti de porc ou haricots froids. Au repas du soir, tous ceux de la famille qui prenaient place à table étaient tourmentés par cette préoccupation : laisser des restes, et des restes mangeables. Aussi chacun se servait du plus mal qu’il pouvait, hormis lui qui ne se doutait de rien. Parfois, il nous répétait, à chacun à tour de rôle : «Mais servez-vous donc, vous ne prenez rien !». Pour lui plaire, nous reprenions, qui un os, qui une aile de poulet, lui laissant le coeur, le foie, le blanc, les choses tendres pour le lendemain matin.
Maurice Fombeure (La rivière aux oies)
Retenons :
le déjeuner
le goûter
le dîner
le souper
le lever
le coucher
Ne confondons pas :
le coeur - le choeur -
le foie - la foi - une fois - la ville de Foix -
le porc - le port - un pore (de la peau) -
la veille - une vielle - la vieille femme -