mardi 29 avril 2014

Cours Moyen - Révisions - Dictée N°2 - Distinction du genre et du nombre

Distinction du genre et du nombre











Le marché du Temple à Paris


Ce marché fameux est situé dans un des quartiers les plus populeux de Paris, et se divise en quatre carrés principaux.

Dans le premier carré siège le haut commerce du bazar ; là s’épanouissent les marchandes d’étoffes de soie, de valenciennes, de malines, de gants, d’essences, de boutons de nacre, de peignes d’ivoire ; là accourent souvent d’élégantes acheteuses de tout âge et de toute condition, qui, le marché conclu, s’envolent, contentes d’avoir économisé quelques centimes, comme un essaim d’oiseaux voyageurs.

Dans le second carré sont les objets utiles : les horloges, les écritoires, la sandaraque ; on y trouve aussi quelques ouvrages d’albâtre ; là se voient encore les lits non d’ébène ou d’acajou, mais de chêne, d’orme, et le plus souvent de fer rouillé. Là gisent, entassés pêle-mêle, les rideaux, les patères, les anneaux de cuivre, les robes d’indienne et les layettes. Ce carré est le carré bourgeois, comme le premier est le carré des fashionables.

Vient ensuite le troisième carré où est la vieille ferraille : marteaux, enclumes, chenets, serrures, ustensiles, de toutes espèces.

Le quatrième carré est plein de vieux souliers que les habitants du lieu noircissent de poix, et qui dégagent une odeur nauséabonde.

Tels sont les quatre carrés du Temple, et l’on voit qu’en eux se résume toute la hiérarchie sociale : richesse, médiocrité, pauvreté, misère.


Félix Mornand











Exercice : Indiquez le genre et le nombre des noms soulignés.

Exemples 

quartiers : masculin/pluriel (masc. pl.)
étoffes : féminin/pluriel (fém. pl.)








Le marché du Temple à Paris


Ce marché fameux est situé dans un des quartiers les plus populeux de Paris, et se divise en quatre carrés principaux.

Dans le premier carré siège le haut commerce du bazar ; là s’épanouissent les marchandes d’étoffes de soie, de valenciennes, de malines, de gants, d’essences, de boutons de nacre, de peignes d’ivoire ; là accourent souvent d’élégantes acheteuses de tout âge et de toute condition, qui, le marché conclu, s’envolent, contentes d’avoir économisé quelques centimes, comme un essaim d’oiseaux voyageurs.

Dans le second carré sont les objets utiles : les horloges, les écritoires, la sandaraque ; on y trouve aussi quelques ouvrages d’albâtre ; là se voient encore les lits non d’ébène ou d’acajou, mais de chêne, d’orme, et le plus souvent de fer rouillé. Là gisent, entassés pêle-mêle, les rideaux, les patères, les anneaux de cuivre, les robes d’indienne et les layettes. Ce carré est le carré bourgeois, comme le premier est le carré des fashionables.

Vient ensuite le troisième carré où est la vieille ferraille : marteaux, enclumes, chenets, serrures, ustensiles, de toutes espèces.

Le quatrième carré est plein de vieux souliers que les habitants du lieu noircissent de poix, et qui dégagent une odeur nauséabonde.


Tels sont les quatre carrés du Temple, et l’on voit qu’en eux se résume toute la hiérarchie sociale : richesse, médiocrité, pauvreté, misère.





Corrigé de l'exercice




Le marché du Temple à Paris


Ce marché fameux est situé dans un des quartiers (mas. pl.) les plus populeux de Paris, et se divise en quatre carrés principaux.

Dans le premier carré siège le haut commerce du bazar ; là s’épanouissent les marchandes d’étoffes (fém. pl.) de soie, de valenciennes, de malines, de gants, d’essences, de boutons de nacre (fém. sing.), de peignes d’ivoire (mas. sing.) ; là accourent souvent d’élégantes acheteuses de tout âge (masc. sing.) et de toute condition, qui, le marché conclu, s’envolent, contentes d’avoir économisé quelques centimes (masc. pl.), comme un essaim (masc. sing.) d’oiseaux voyageurs.

Dans le second carré sont les objets utiles : les horloges (fém. pl.), les écritoires (fém. pl.), la sandaraque (fém. sing.) ; on y trouve aussi quelques ouvrages (masc. pl.) d’albâtre (masc. sing.) ; là se voient encore les lits non d’ébène ou d’acajou (mac. sing.), mais de chêne, d’orme, et le plus souvent de fer rouillé. Là gisent, entassés pêle-mêle, les rideaux, les patères (fém. plu.), les anneaux de cuivre, les robes d’indienne et les layettes. Ce carré est le carré bourgeois, comme le premier est le carré des fashionables.

Vient ensuite le troisième carré où est la vieille ferraille : marteaux, enclumes (fém. pl.), chenets, serrures, ustensiles (masc. pl.),  de toutes espèces.

Le quatrième carré est plein de vieux souliers que les habitants du lieu noircissent de poix (fém. sing.), et qui dégagent une odeur nauséabonde.



Tels sont les quatre carrés (masc. pl.) du Temple, et l’on voit qu’en eux se résume toute la hiérarchie sociale : richesse, médiocrité, pauvreté, misère.