Mon école
J’ai eu le bonheur d’aller à l’école primaire de mon village. Elle ne ressemblait pas aux bâtisses maussades qu’on voit dans les grandes villes, dont les fenêtres sont garnies de carreaux dépolis, et dont les cours sont pareilles à des préaux de prison...
C’était une grande salle au premier étage de la maison commune, ouverte sur les marronniers de la place. Par moment, on voyait la voile brune d’un chaland glissant au ras des toits, et, quand on rentrait les foins, les larges voitures frôlaient les murailles cahotant les faucheurs et les faneuses qui, couchés sur la masse odorante, nous faisaient des signes d’amitié au passage.
E. Moselly (Terres Lorraines)
- Retenons :
le bonheur
le malheur
de bonne heure
un heurt (heurter)
la cour
le cours
l’amitié
la moitié
la pitié